Je connais ce chagrin qui te serre le cœur
Les larmes que l on verse sur son malheur
Le besoin de se rappeler le passé
Retrouver les souvenirs enlacés
Dans chaque regard on cherche le sien
Dans chaque sourire le même rire coquin
Une silhouette dans la foule et le cœur qui se serre
La même fraicheur de ces mots qu’elle disait sincère
Combien de fois on attend un appel sur la ligne
Rien désespérément et on s incline
Les réveils au matin ou les draps froissés restent muet
Cette solitude amère ou l on s enferme en secret
Révolter dans son âme d être ainsi oublié
Il ne reste qu’à crier son amour chaviré
Et hurler dans la nuit sa vie qui s enfuit